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22 février 2019 / 22 février 2020. Voilà déjà un an que le Peuple Algérien s’est levé pour réclamer pacifiquement un Etat de droit et une véritable démocratie en Algérie. L’histoire de notre nation est marquée par plusieurs dates importantes, celle du 22 février résonne comme le réveil d’un peuple trop longtemps méprisé par ceux-là mêmes qui prétendaient le représenter.
Le 22 février 2019, les Algériennes et les Algériens ont dit « STOP ! »
Stop à l’humiliation, stop à la prédation, stop à la gabegie, stop à la corruption, stop à l’abus de pouvoir, stop à l’intimidation, à l’injustice... Stop à l’aveuglement d’un clan qui voulait imposer un 5 ème mandat et introniser un président incapable d’assumer ses fonctions. Stop à un système où les intérêts de quelques-uns priment sur celui de toute une nation.
Le 22 février 2019, les Algériennes et Algériens ont décidé d’écrire l’Histoire.
Ils ont repris leur destin en main et se sont dressés pour réaffirmer leur souveraineté et réclamer pacifiquement leurs droits : liberté de manifester, liberté d’opinion et de conscience, liberté d’expression, droit à une justice indépendante, égalité entre hommes et femmes, droit à des élections libres et transparentes, etc.
Réunis au sein de la coordination FreeAlgeria, nous, Algériennes et Algériens vivant à l’étranger, exigeons:
- La libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus d’opinion;
- Le respect du droit à l’information et de la liberté de la presse;
- Le respect du droit de manifester librement et démocratiquement;
- Le droit de nous organiser librement et pacifiquement (associations, partis politiques, assemblées populaires, collectifs de citoyens, coopératives, etc.).
Nous, Algériennes et Algériens membres de la coordination FreeAlgeria, considérons que cette année de révolution pacifique doit trouver aujourd’hui une issue politique. C’est pourquoi, nous appelons l’ensemble des forces vives du pays à converger pour parachever la transition démocratique enclenchée le 22 février 2019. La transition vers une nouvelle République exige au préalable de refonder le rapport entre les citoyens et l’Etat, d’abroger les lois scélérates et libérer les énergies vitales, notamment celle des jeunes, des femmes et de la diaspora pour permettre le développement du pays.
Forts de notre mobilisation pacifique et sans faille depuis douze mois, nous disons:
« OUI à une deuxième République fondée sur un Etat de droit, la séparation des pouvoirs
et le respect des principes et valeurs démocratiques! »
A l’issue d’une année de révolution pacifique dont les acquis sont déjà palpables, nous Algériennes et Algériens, membres de FreeAlgeria, réitérons notre soutien plein et entier à nos compatriotes en Algérie et restons totalement engagés dans le combat de notre peuple pour une Algérie indépendante et démocratique, fière de son passé et confiante dans son avenir.
FreeAlgeria, le 22 février 2020
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